Rébecca Mai

Site Officiel

Revue de presse

Barbara par Roland Romanelli

Barbara ressuscitée par Rébecca Mai pour un hommage des plus élégants

Cette dame en noir, si mystérieuse, si intrigante, si gracieuse et inimitable. Rébecca Mai l’artiste qui interprète la chanteuse n’a pas pour but de lui ressembler et de prendre corps, non, elle nous la livre sans la copier elle nous offre cette rencontre intemporelle et enchanteresse.

En effet Roland Romanelli compagnon et accordéoniste de Barbara pendant plus de vingt ans a voulu lui rendre hommage. Présent dans son propre rôle sur scène, il nous livre par bribes quelques instants passés avec Monique Andrée Serf. Des moments de séduction, de douceur mais aussi de fierté mal placé qui menait direct à l’affrontement, des périodes de détresse et des temps de joies, de rire, car oui ! Elle en avait de l’humour cette dame et pas qu’un peu !

Dans ses chansons, des paroles simples qui racontent la vie et ce qu’elle nous apporte, car, comme elle le disait à juste titre :
“ Nous allons vers la mort, là est notre point de chute, notre but mais avant cela nous traversons le meilleur : la vie, faite de joie mais aussi de douleurs profondes ”.

Ses blessures, Barbara les pansait par la musique, une mélodie comme un baume sur une plaie.

Une femme rigoureuse et exigeante, Roland s’en souvient et partage ses souvenirs avec nous dans cet écrin qu’est la Comédie Caumartin.

“ Ce spectacle, je le lui dois, il reflète ce que nous avons vécu, les tournées, nos fous rires, nos disputes, … et puis, son côté exclusif et son professionnalisme exacerbé qui faisait dire d’elle qu’elle avait “ mauvais caractère ”. Il est aussi ma plus belle récompense. Je le vis avec sincérité, amour et respect, avec la partenaire que j’ai longtemps cherchée, Rébecca Mai, à la grâce féline de danseuse et au caractère bien trempé, auprès de qui j’ai souvent la sensation troublante de revivre un peu de cette complicité artistique et amoureuse ”. (Citation Roland Romanelli)

20 chansons pour émouvoir, 20 titres qui nous la racontent ...
L’Aigle noir , Dis, quand reviendras-tu ? , Gottingen (...)
Un plaisir que ce spectacle intimiste, qui n’a rien à envier au plus grande comédie musicale.

 

Télécharger le document