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Revue de presse

Léo Ferré Les inchanté(e)s 

Par Nicole LAFFONT

Crédit photo : Richard RAY

Isabelle Servol et Rébecca Mai entourent Mathieu, le fils de Léo Ferré.

Les femmes chantent les textes du poète musicien à l’Espace Magnan dans un spectacle orchestré par Miran

B ien des chansons de Léo Ferré n’ont jamais été interprétées par des femmes. Peu s’y risquaient... Miran répare cette lacune en mettant en scène cinq femmes qui chantent tandis que d’autres dansent sur les textes et les musiques du grand poète. « Les Inchanté(e)s » sont à l’affiche de l’Espace Magnan dans la petite salle qui se prête fort bien à ce spectacle intimiste. « Après « Bordeaux-Paris-Ostende » que j’ai créé il y a cinq ans j’ai voulu revenir à Léo Ferré en proposant un tour de chant féminin. Il y a une idée mais pas de fil conducteur. Le public entendra « La lune » ou « Les petits hôtels », des airs rarement chantés. Je mise sur la magie du spectacle vivant qui se démarque toujours par rapport au disque ». Miran a travaillé en étroite collaboration avec Mathieu Ferré, le fils du poète passionné par l’œuvre du père. « Mon objectif, c’est de publier tout ce qu’il a écrit : des poèmes, des récits, des petits journaux... Depuis 1996, je poursuis un travail acharné tous les textes et toutes les musiques. Je suis un obsessionnel ». Mathieu Ferré a publié en juin dernier un ouvrage de 600 pages avec la retranscription des interviews de Léo Ferré. Il espère parvenir à rassembler les quelque 500 titres dont certains comme « La chanson du mal aimé » dure presque une heure. « Mon père était un grand humaniste prônant le respect de l’autre, la tolérance. Je suis un passionné ! »

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Photo Nice Matin